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Acte II, Scène 6 : Je rêvais d'un autre monde...

Gaïa Hauduc-Cordier

Dernière mise à jour : 16 avr. 2023

Lors de cette séance du 06 mars, nous étions que tous les deux avec Louis puisque Fantine remplissait son devoir de citoyenne en assistant à sa Journée de Défense et de Citoyenneté.



Ainsi, durant deux heures, nous avons continué notre projet d'écriture de saynètes en écrivant un petit duo sur le sujet suivant Monde de fou, avec comme première réplique "Dans quel monde de fou vit-on ?".




Pas de raison particulière à l'ajout de cette musique, hormis le fait que le thème de cette saynète m'y fait penser... (et aussi que j'adore cette chanson mais chuuuuuut :)).


Avec Louis, nous nous sommes retrouvés face à la même difficulté que la semaine précédente : trouver une idée cohérente qui nous permette de développer une histoire et surtout un point de chute. C'est vraiment un des défis principaux auxquels nous sommes confrontés mais c'est intéressant aussi de voir quel est la démarche, le processus a adopté pour écrire une saynète correctement et surtout sans partir dans tous les sens.


Avec Louis, nous avons commencé par des petits jeux de mots puis après nous sommes parti sur l'idée d'une discussion entre deux personnes/amis qui sont révoltés sur le monde qui les entoure. Faim dans le monde, problèmes d'accès à l'éducation, réchauffement climatique, réforme des retraites, mouvement complotiste... tout y passe, avec une petite touche d'humour (en tous cas, on a essayé d'en mettre une ;)).


Voici le début de notre texte :


- Dans quel monde de fou vit-on ?

- Dans quel monde de fou Louis vit-on ?

- Dans quel Gaïa de fou vit-on ?

- Dans quel monde de funeste Louis vit-on ?

- Rooh on arrête avec ces jeux de mots pourris, ça commence à me saouler.

- Mais c’est vrai, on en rigole mais c’est très sérieux, ça tourne plus rond ici !

La pauvreté en Afrique et en Amérique du Sud. La population qui meurt de faim, l’absence d’accès à l’éducation et les dangereux chemins vers l’école, les enfants qui meurent avant d’avoir pu rêver un avenir.

- La planète en train de crever, notre maison brûle de notre faute et l’extincteur semble hors d’atteinte.

- Les Américains qui foutent rien !

- Chut ! On est sur écoute.

- Mais t’es con… *bégaye* complotiste ou quoi ?

- Attends, je ne t’ai pas dit que la Terre était plate en fait ?

- Oui, en Belgique, c’est pas pour rien si on l’appelle le plat pays, mais ailleurs, la Terre est ronde. Après avoir fait le tour du monde, tout ce qu’on veut c’est être à la maison.

- Ah ouais, dans ton canapé, à regarder BFMTV et la propagande télévisuel. Tu vas devenir macroniste.

- QUOI !? Tu me compares à…

- Il t’écoute ! Il t’écoute !

- Salut Manu, ça roule la réforme des retraites ?

- Le travail, parlons-en du travail ! Métro, boulot, dodo… là aussi, ça tourne et c’est plat.

On va crever avant de pouvoir partir en vacances.

- Mais tu trouves pas ça fou aussi toi ? Qu’on pense à nos soixante-ans avant de penser à notre vie actuelle.

- Y’a blocus le 7 mars. Je crois en la théorie que les épreuves de spécialités vont être annulées.


*petit mot de la Gaïa du futur*

Au moment où j'écris ces quelques lignes, les épreuves sont déjà passées depuis environ 3 semaines. C'est dingue de penser qu'on avait l'espoir que celles-ci soient annulées et honnêtement, vu comment cela a été un soulagement qu'elles soient enfin derrière nous, je suis bien contente qu'elles n'aient pas été annulées 😂.


A bientôt pour de nouvelles aventures théâtrales,

Gaïa :)

© 2020 - 2021 - 2022 - 2023 By Gaïa Hauduc-Cordier.

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