Je me suis permis de regrouper les séances du 13 et 27 mars parce qu'elles sont finalement très similaires. Après deux séances d'écriture intensive (cf. scène 5 & 6), nous nous reprenons enfin les répétitions des deux premières scènes du Fils pour la soirée des talents qui approchent à grand pas : le 1er avril (et non, ce n'est pas un poisson d'avril) !
Durant ces deux séances, nous avons donc répété, répété et encore répété nos scènes. C'est le retour de la boucle infernale que nous avions déjà connu l'année dernière. Mais, ne nous plaignons pas, car ces répétitions ne sont que le (dur) quotidien de tous les comédiens. Nous avons eu l'occasion de nous en rendre compte à plusieurs reprises !
Le Fils, Le Fils... c'est fou comme cette pièce aura marqué nos années d'option théâtre. Cette pièce représente tant : le bac de français (ce qui n'est pas le plus fun), mais aussi (et surtout), la première pièce que nous avons réussi à monter, cette mythique après-midi à la mer, cette histoire et ce message fort et important et finalement, notre option théâtre... cette pièce signifie tellement pour moi maintenant. Au-delà d'être une pièce que j'ai beaucoup aimé, qui m'a ému... j'y suis juste énormément attaché. À elle, comme au personnage de Nicolas d'ailleurs. J'ai été tellement heureuse de jouer ce rôle. Je me suis attachée à lui, à son histoire... même si ma vie n'est évidemment pas aussi tragique que la sienne, je me suis retrouvée dans certaines de ses émotions, de ses pensées. Je crois même que cela m'a aidé. Parce que cela peut paraître bête, mais on se sent moins seul, représenté. C'est compliqué de coucher sur le papier ce qu'on peut ressentir dans ces moments-là, mais tout cela pour dire que j'ai été plus qu'heureuse de retrouver Le Fils et Nicolas, même si cela était finalement court.
Je pense même que c'était un très bon exercice de retrouver nos personnages, après presque un an. Nous avons grandi, nous avons toutes et tous vécu d'autres choses, d'autres événements. Nous avons 17 ans maintenant, comme Nicolas. Je crois que tout cela fait que nous jouons ces scènes d'une manière nouvelle, plus juste peut-être je ne sais pas... mais différemment c'est sûr.
Oh... j'allais oublier ! Nous sommes allés voir le film The Son, adaptation hollywoodienne du dramaturge Florian Zeller lui-même. J'ai été bouleversée par la pièce, mais le film était encore plus fort je crois. L'adaptation est parfaite, elle retranscrit exactement la pièce originelle en rajoutant simplement quelques éléments (comme une rencontre entre Pierre (le père de Nicolas) et son père, ce qui nous permet de comprendre d'autant plus d'où vient les relations compliquées de Pierre avec la parentalité). Je crois que c'est pire de regarder le film en connaissant l'histoire, car on sait exactement ce qu'il va se passer et la fin n'en est que plus bouleversante et tragique.
Un des plus beaux films que j'ai vu. Un vrai coup de cœur (je suis peut-être pas très objective... mais vraiment).
Dernière ligne droite avant le 1er avril et la fameuse soirée des talents !
Rendez-vous à la prochaine scène pour savoir comment notre prestation se sera passée !
A bientôt pour de nouvelles aventures théâtrales,
Gaïa :)