Lors des séances de théorie du 11 et 18 janvier, nous avons continué à travailler sur le Fils et à nous poser des questions : comment nous imaginions la mise en scène ? Les bruitages, les musiques que nous pourrions utiliser ?
Notre travail s’est notamment porté sur les scènes 1, 2 et 3 que nous avions commencé à travailler les semaines précédentes. Fantine et Louis ont commencé à travailler tous les deux la scène 1, ouverture de la pièce, où Anne annonce à son ex-mari que leur fils ne va plus au lycée depuis 3 mois et qu’il se referme de plus en plus sur lui-même.
Nous avons continué à travailler cette scène lors de la dernière séance de pratique. Nous avions bien commencé à travailler la scène 2 et également un petit peu la scène 3 donc cette séance était l’occasion d’avancer sur cette première scène. Je dois avouer que n’étant pas concernée directement par cette scène, c’était parfois un peu ennuyant pour moi, mais tout de même intéressant, car on apprend aussi des autres quand ils sont en train de jouer. Les intonations qu’ils donnent peuvent nous inspirer pour certaines de nos répliques par la suite, et cela m’a aussi permis de commencer à regarder pour les bruitages qui constitueront cette scène, notamment ceux de “pleurs de bébé” quand Sacha oblige Sofia (interprétée par Asya) de quitter la discussion opposant Anne et Pierre.
La mise en scène et les sons (bruitages et musiques) sont très important pour pouvoir donner une véritable ambiance à la scène, et ce que nous avons commencé à travailler ici.
Il était aussi intéressant les placements des différents protagonistes sur scène. Par exemple, quand Sofia arrive aux côtés de Pierre : doit-elle se mettre à sa droite, à sa gauche ou entre lui et Anne ? Cela dépend également de la taille des comédiens. On doit pouvoir voir Asya sur scène, il ne faut pas qu’elle soit cachée par Louis. Ces petits détails cruciaux sont des choses qu’on ne peut tester que sur le plateau et demandent plusieurs essais.
Nous avons également trouvé une musique pour la fin de la scène 2, quand Pierre console Nicolas et lui dit que tout va bien se passer : Jours Meilleurs d’Orelsan.
Nous pourrons utiliser la musique à deux reprises. A la fin de la scène 2, avec notamment ce passage-ci :
“Tout va s'arranger, c'est faux, je sais qu'tu sais
Des fois j'saurai plus trop quoi dire, mais j'pourrai toujours écouter
Tout va pas changer, enfin, sauf si tu l'fais
Quand t'as l'désert à traverser, il y a rien à faire, sauf d'avancer
Rien à faire sauf d'avancer
On en rira quand on l'verra sous un jour meilleur
Jour meilleur, jour meilleur
On en rira quand on l'verra sous un jour meilleur
Jour meilleur, jour meilleur, jour meilleur”
Puis plus tard dans la pièce, avec ce couplet, parlant de la dépression et implicitement du suicide :
“Laisse-moi dire deux, trois conneries, avant que t'en fasses une
Le problème de la vie c'est qu'il y en a qu'une
On soignera jamais la dépression comme on soigne un rhume
Mais dis-toi que tu pourras compter sur moi le temps qu'ça dure
Allergique à la vie, les matins sont obscurs
Quand tout a un arrière goût d'déjà vu
Les nuits sont mortes, tout le monde t'a abandonné, même la lune
Mais la fin du désert se cache peut-être derrière chaque dune”
Je pense aussi qu’il faudrait qu’on trouve une musique assez “énervée”, peut-être juste instrumentale, pour pouvoir accompagner la fin de la scène 3 quand Nicolas apparaît à la fin de la scène et saccage le salon de Pierre et Sofia. Recherches à suivre…
A bientôt pour de nouvelles aventures théâtrales,
Gaïa :)