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Acte II, Scène 7 (pratique) : SOUS L'OCEAN LALALA

Gaïa Hauduc-Cordier

Dernière mise à jour : 12 avr. 2022



Je ne sais pas comment aborder cette séance.

D'un côté, c'était super. On a filmé une scène cruciale de la pièce. On est allé à la mer tous ensemble. On a passé un bon moment. C'était bien.

D'un autre côté, c'était horrible. Entre le changement sur la plage, l'eau à 9 degrés, la fatigue, c'était pas la meilleure séance de l'année.



Je dois l'avouer, j'étais partagée. J'étais mitigée entre l'excitation de faire cette scène, et l'appréhension. Il est dur pour moi de prendre du recul et de me dire, on a fait les plans pour ceux-ci ou pour cela. Personnellement, cette séance n'a été qu'une chose : j'ai fait "semblant" de me suicider dans une mer à 9°. Heureusement que j'avais ma combinaison, quand je pense qu'au début je ne voulais même pas la mettre, j'étais inconsciente 😭.


Au niveau des plans, merci à Louis d'avoir accepté de se mettre à l'eau avec moi.

Le plus dur à ce niveau-là, c'était de n'avoir personne sur le cadre et encore moins l'équipe de l'option. Après, nous avons fait quelques plans différents : l'arrivée sur la plage, les chaussures, et évidemment, la mer.


L'enjeu ensuite, c'est de tout combiner à la post-production.

Là, c'est ma partie. J'ai fait plusieurs essais. La combinaison des scènes n'est pas évidente, enchainer les scènes à la suite ne fonctionnait pas. Il fallait les couper, sinon ça allait durer trop longtemps et surtout, le vent était si fort et il faisait si froid qu'à la fin de la scène "maritime", on voit les doigts de Louis. Ce qui, sans vouloir être méchante, a quelque peu dérangé au moment du montage, même en recardant, le plan a tellement changé à cause du vent que recadrer amène à pratiquement tout changer à chaque seconde, ce qui est un travail colossal, et surtout impossible dans le temps que nous avons. J'ai alors pris le parti, comme on peut le voir dans certains films, de faire des courtes séquences entre-coupées de "noir". Cela permet d'accentuer l'ellipse dans le temps, de faciliter les transitions, mais aussi la compréhension.


Ensuite, j'ai travaillé sur le traitement colorimétrique des images. Pour moi, une scène comme celle-ci doit être assez sombre, pâle... or, il faisait grand soleil ce jour-là. J'ai décidé alors de faire deux versions, une en couleur, en essayant de faire qu'elle soit un peu pâle tout en ne dénaturant pas les couleurs de la plage et de la mer, et une en noir et blanc, où une certaine tristesse se fait clairement ressentir.

Personnellement, je préfère largement la noir et blanc. Esthétiquement parlant, je trouve qu'elle rend beaucoup mieux, et je pense qu'elle permet aussi mieux de retranscrire la teneur et le sentiment qui se dégage de cette scène.




Pour ce qui est de la musique, je n'en ai pas encore mis. J'ai eu plusieurs idées, mais je pense qu'il est mieux que nous voyons cela tous ensemble à la rentrée, en même temps que le montage de la scène et le choix de la version. Pour ma part, je pense qu'une mélodie comme Gnossienne n°1 d'Erik Satie pourrait être un très bon choix. On y retrouve à la fois des bases accentuant le côté dramatique, mais aussi des passages lents puis plus rapides, accentués, qui peuvent faire penser au mouvement des vagues. Why not ?


Pour finir, quelques photos et vidéos sur cette séance plus que spéciale :





A bientôt pour de nouvelles aventures théâtrales,

Gaïa :)

© 2020 - 2021 - 2022 - 2023 By Gaïa Hauduc-Cordier.

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