Pendant les deux séances de pratiques du 11 et 18 mars, nous avons revu les scènes 1,2,3 et 5 mais également travailler les scènes 9 et 11 que nous commençons tout doucement à apprendre.
La séance du 11 mars a fixé ce que peut-être nous n'aurions jamais voulu fixer : the DEADLINE !
C'est décidé : le 20 mai, quoiqu'il arrive, nous jouerons Le Fils.
Notre objectif est fixé. Maintenant, on doit tout faire en sorte pour que tout soit près. Certes, nous avons beaucoup moins de scènes que prévu initialement, mais ce n'est pas une raison pour que tout ne soit pas près, au contraire, on peut plus se concentrer et peaufiner les détails.
Après cette longue discussion de calendrier, nous avons travaillé les scènes 9 et 11.
L'enjeu, c'est la cohésion de l'histoire. Comme on a coupé des scènes, il ne faut pas que certains éléments soient évoqués et qu'on se dise : "D'où ça sort ?". De plus, le fait qu'on ait décidé que Nicolas se suicide en se noyant et non en se fusillant change quelques éléments dans les dialogues. Par exemple, lors de la dispute entre Nicolas et Pierre dans la Scène 9, le fusil est évoqué, comme une prolepse au suicide de Nicolas, or, cet élément changé, nous n'avons plus besoin de ce passage, alors, on coupe.
De cette manière, nous avons réussi à couper au moins une page, une page et demie dans chacune des scènes. C'est toujours ça de gagner sur la quantité de texte à apprendre.
C'était une séance très "blabla", mais c'est aussi important de se poser pour "brainstormer" ou pour plus simplement discuter de ce que nous allons devoir faire.
Lors de la séance du 18 mars, malgré une brève répétition des premières scènes de la pièce, nous avons focaliser notre attention sur les deux dernières que nous avons commencées à apprendre : la 9 et 11. Nous avons également commencé à travailler la scène de "danse" entre Nicolas, Pierre et Sofia.
Mais tout d'abord, nous avons commencé par un court échauffement très physique et corporel, pour rester dans le thème de la danse. Nous avons notamment profité d'avoir à disposition le praticable de la Petite Salle, pour faire un échauffement qu'on pourrait intituler... "ROULEERR BOULEEER" : de façon un petit peu plus explicite, cet exercice consiste à rouler au sol en criant de manière uniforme. Si c'est un exercice efficace pour expérimenter sa voix à rester de même intensité en toute situation, je dois avouer que je me serais bien passer de la tête qui tourne à la fin, c'est assez... désagréable.
Nous avons donc commencé ensuite à travailler les scènes 9 et 11 par la suite.
Le contact physique et la "tendresse" sont toujours des choses que nous avons du mal à travailler, mais ça vient petit à petit... il n'est pas facile de se mettre dans la peau d'un père ou d'une mère et encore moins de jouer ce genre de relation avec des gens que nous côtoyons tous les jours au lycée, même si ceux-ci sont nos amis.
Ensuite, nous avons travaillé la scène de la danse entre Nicolas, Pierre et Sofia. Dans cette scène, Pierre apprend Nicolas à danser pour une future soirée à laquelle il doit aller.
Nicolas doit "reproduire" le super déhanché de Pierre lors d'une courte séquence où la joie revient et où les problèmes semblent être partis, même s'ils vont revenir à la fin de cette scène.
Je pense que personnellement, j'ai encore besoin de travailler cette scène, pour pouvoir m'y sentir à l'aise, et vraiment "me lâcher". Ce n'était pas encore le cas durant cette séance. Je pense qu'il faut aussi qu'on se mette d'accord sur la danse à réaliser, pour pas qu'on y aille totalement à l'impro, même si je pense que c'est bien de garder une petite partie de spontanéité, mais surtout, pour que ce soit réalisable par tout le monde et que tout le monde soit à l'aise. C'est quelque chose à travailler, mais le résultat va sans aucun doute être top.
Enfin, pour la musique, nous avons choisi Alors On Danse de Stromae :
Pour finir, voici quelques photos souvenirs de cette séance, pour notre futur making-off ;) :
A bientôt pour de nouvelles aventures théâtrales,
Gaïa :)