Dernière séance avant les vacances de la Toussaint ! Celle-ci a été consacrée exclusivement à de la pratique.
Je dois avouer que cette séance n'a pas été facile. La semaine à venir était remplie de stress, j'étais déjà fatiguée, et je dois avouer que je n'ai pas été au max de mes capacités durant cette séance. J'avais du mal à me concentrer, à faire les exercices correctement. C'est entièrement de ma faute, mais du coup, c'est vrai que je ne me suis pas sentie à l'aise.
Comme à notre habitude, nous avons commencé par des exercices d'échauffements : la douche, le Fry, intensité de la voix etc...
Ensuite, nous avons fait un exercice sur l'intensité des émotions. Chacun devait faire une émotion, la colère par exemple, à 1%, 50%, 100% etc... c'est un exercice que j'ai trouvé important puisque la gestion des émotions est essentiel au théâtre, mais c'est également que je n'ai pas trouvé évident. Dans la vie de tous les jours, on ne se met pas vraiment un pourcentage d'émotion à respecter. En fonction de la situation où on se trouve, on peut réguler notre "taux d'émotion", mais cela se fait assez spontanément sans que nous y pensions.
Personnellement, en fonction des émotions, il est très dur pour moi de les réguler, c'est d'ailleurs un de mes défauts. Autant la joie, l'impatience peut s'exprimer de manière très vive chez moi, autant la (vraie) colère, la tristesse etc... s'expriment de manière beaucoup plus étouffée. C'est quelque chose sur laquelle je dois vraiment travailler puisque dans une scène c'est très important de pouvoir exprimer toutes les émotions en s'adaptant au contexte
de la saynète.
D'ailleurs, le deuxième exercice en rapport avec les émotions s'inscrit dans cette lignée. Dans cet exercice, nous devions entrer sur le plateau avec une émotion, maintenir le regard vers le public, augmenter l'intensité de l'émotion et sortir du plateau toujours en gardant cette émotion.
Ici, j'ai rencontré plusieurs problèmes : premièrement, ne pas rigoler. Je rigole trop facilement, d'autant plus dans une situation qui me met dans une position gênante et cela peut être assez contraignant pour moi puisque dans une saynète, interdiction formelle de rigoler, d'autant plus quand on doit exprimer un sentiment comme la tristesse, le dégoût ou la colère. Là encore, c'est un point sur lequel je dois définitivement travailler.
De plus, j'ai choisi la colère pour interpréter cette exercice. Bon, clairement pas le choix le plus judicieux, mais au moins c'était un défi à affronter et même si j'ai du recommencer plusieurs fois pour relativement réussir, je voulais finir cet exercice correctement. J'ai du mal à faire exploser la colère hors de moi. Même si je pense à quelque chose qui m'énerve profondément, c'est un sentiment que j'ai refoulé et que je refoule tellement que c'est très difficile pour moi de l'exprimer véritablement. En fait, je n'arrive pas à contrôler l'arrivée des émotions chez moi. Je ne peux pas dire tiens colère, tu sors maintenant. Cela doit venir spontanément, et encore, j'ai tendance à les refouler pour ne pas que ça me mette dans des positions inconfortables. En conclusion, même si ce n'était pas facile, ce sont quand même des exercices que j'ai apprécié puisqu'ils soulèvent des "problèmes" qui doivent être réglés/améliorés et c'est aussi à ça que sert le cours de théâtre.
Ensuite, nous avons fait des petites situations de dominant/dominé avec des lieux que Mme Declerck nous imposait.
Avec Fantine, nous avons notamment fait une scène "A la maison" entre deux soeurs, une petite et une grande qui se chamaillait pour une histoire.
C'était assez amusant : même si c'est la petite fille exaspérante en moi qui est ressortie.
Par contre, à chaque fois, il était assez difficile de déterminer qui était le dominant et qui était le dominé.
Enfin, pour finir, Mme Declerck nous a distribué quatre petits textes que nous avons lu puis commencé à interpréter. Dans chacun de ces textes, on retrouve le thème du jeu puisqu'il y a une mise en abîme du jeu de rôle ou du jeu théâtral dans chacune des saynètes. Nous nous sommes distribués les rôles et nous avons commencé à les jouer. Nous devons les apprendre pendant les vacances.
Les textes :
D'ailleurs, c'est les vacances ! On va pouvoir enfin essayer de se reposer un peu...
Rendez-vous après les vacances pour connaître la suite de nos aventures ;)
A bientôt pour de nouvelles aventures théâtrales,
Gaïa :)