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Acte I - Scène 2 : apprendre à l'aise avec le jeu corporel...

Gaïa Hauduc-Cordier

Dernière mise à jour : 28 oct. 2022

Cette deuxième séance du 12 septembre s'est divisé en partie : une heure de théorie et une heure de pratique, la première de l'année !


Commençons tout d'abord avec l'heure de théorie qui, dans la continuité de la semaine précédente, constitue une introduction sur le thème annuel du jeu.

Lors de cette séance, Mme Declerck nous a distribué plusieurs textes sur le jeu, son utilité, son origine etc... avec ceux-ci, nous avons également échangés autour de plusieurs questions.


Les textes :











Voici quelques notes que j'ai pu prendre lors de cette échange :

  • Selon Francine Ferland, d’où vient le plaisir du jeu ? Racontez une expérience de jeu au cours de laquelle vous avez éprouvé du plaisir.

Selon elle, le plaisir du jeu vient de la nouveauté, c’est-à-dire d’un nouveau monde à explorer, avec son lot de défis.

La nouveauté, l’incertitude, le défi et la curiosité = les sources du plaisir.

Le plaisir est crée par une nouveauté, une liberté. Il n’y a pas les mêmes contraintes que dans la vie. On s’affranchit de nos contraintes.


Quand j'étais petite, je jouais régulièrement à "la famille" avec les enfants de mon école primaire. A chaque fois, je souhaitais être la plus grande. Non pas la mère, mais l'adolescente presque jeune adulte, de 17/18 ans, qui était libre, indépendante, autonome... c'était une façon de me projeter, d'être celle que j'avais hâte d'être car je n'étais pas à l'aise avec les gens de mon âge, leur manière d'être. C'était une manière de combler ce décalage que je ressentais et que je ressens toujours parfois.


  • Selon elle, en quoi le jeu est-il nécessaire à l’enfant ?

Le jeu est nécessaire à l’enfant car il lui permet de développer une capacité d’adaptation que, une fois sorti du jeu, l’enfant pourra utiliser dans sa vie.

Il apprend dans un univers imaginaire, dans lequel il prend du plaisir à explorer, et utilise par la suite ces nouveaux apprentissages qui lui sont venus naturellement, sans grande difficultés, alors que les apprendre directement dans le monde réel aurait pu lui paraître insurmontable et donc lui causer du déplaisir, voir la création de frustration et de traumatisme.

Le jeu permet de développer des capacités d’adaptation. C’est important car il gagne le sens de l’effort. Cela aide à surmonter ses peurs, on va plus loin, on se dépasse.

Le jeu permet la compréhension du monde qu’il l’entoure : donner un sens, faciliter la compréhension, la poursuivre.


  • Pourquoi d’après ces 3 légendes, avons-nous inventé les jeux ? Est-ce que cela relève du domaine de la nécessité ou de la futilité ?

D’après ces 3 légendes, le jeu relève du domaine de la nécessité. On a crée les jeux pour nous sortir de situations difficiles, douloureuses ou dont nous n’avons pas la solution, ou nous distraire de celle-ci.

C’était aussi un moyen de plaire au pouvoir et de les divertir également.

Le jeu sert à nous changer les idées et se détourner des maux de la société. Le jeu apparaît alors comme une nécessité vitale, elle permet aux hommes de tenir contre la faim ou la guerre, par exemple (cf. Textes). Il a un aspect positif sur le moral.

Jules César disait : “Qu’est-ce que veut le peuple ? Du pain et des jeux.”

Le théâtre est une nécessité parce que c’était l’endroit où peut avoir lieu la catharsis, où la citée était représentée et c’est un moment où le peuple peut prendre part. Il ne peut pas prendre part politiquement mais le théâtre devient donc un moment de parole politique.

Aux origines, le théâtre prenait place au moment des Dionysies. C’était un moment attendu et important de la vie de la citée. C’était un rite.


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Passons maintenant à l'heure de pratique, la première de cette nouvelle année, durant laquelle nous avons repris les exercices que nous avions l'habitude de faire l'année dernière, toujours pour se remettre dans le bain.



On garde les bonnes habitudes et on commence par l'exercice de la douche !

Allez, c'est sûr que vous vous en souvenez ! Rien qu'avec cette petite image, je suis sûre que vous allez vous en rappeler.




Ensuite, nous avons continué avec des échauffements corporels, vocaux et émotionnels pour pouvoir reprendre les bonnes habitudes, un peu poussiéreuse après les vacances, je dois l'avouer. Durant cet exercice, Mme Declerck nous donnait un animal, une situation et nous devions les reproduire en utilisant notre corps. Ce n'était pas toujours évident, certaines choses n'étaient vraiment pas évidentes à reproduire. Surtout que, je ne me sens pas forcément très à l'aise avec mon corps, donc le mettre en situation de différentes façons en

mettant en avant certaines parties n'était pas facile pour moi. Par exemple, à un moment, je ne me souviens pas qu'elle était l'intitulé exacte de la situation, mais nous devions mettre en valeur nos fesses. Mme Declerck nous a demandé de le faire sans utiliser nos mains ou tout autre partie de notre corps. La seule chose qui me soit venue à l'idée est celle de rouler des fesses.

Mais, si cela respectait les consignes imposées, je dois avouer que cela ne m'a pas mis à l'aise et m'a même franchement gêné. Je sais que l'acceptation de mon corps est quelque chose sur laquelle je dois travailler, mais il est vrai que pour l'instant, ce n'est pas un point sur lequel je suis en pleine confiance.




Passons maintenant à l'exercice de la "salle d'attente" que nous avions déjà expérimenté la semaine dernière. Trois chaises sont alignées. Chaque chaise correspond à une émotion : joie, peur, dégoût, par exemple.






Toutefois, la particularité de la salle d'attente de cette semaine, c'est qu'elle était muette ! Interdiction de parler, tout devait passer par les gestes.

Et, une fois encore, je dois avouer que le mode muet, ce n'est pas mon fort.


De manière un peu idiote je l'admet, j'ai voulu parler en playback alors que ce n'était vraiment pas utile. Là encore, la place du corps était primordiale et plus importante que la voix, mais c'est souvent cette deuxième que je privilégie. N'étant pas en adéquation avec mon corps, je dois véritablement travailler sur mon rapport avec celui-ci pour me sentir plus à l'aise lors d'exercices comme celui-ci. Cela contribuera aussi à rendre plus facile la communication avec mes partenaires de jeu lors de ces mini-saynètes d'improvisation.



A bientôt pour de nouvelles aventures théâtrales,

Gaïa :)

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