top of page

Une Épopée : le spectacle (Octobre 2020) - Scène 2

Gaïa Hauduc-Cordier

Dernière mise à jour : 19 oct. 2020

Bonjour ! (ou Bonsoir !)


Bienvenue sur le journal de Gaïa pour cette deuxième scène ! Précédemment, nous avons parlé du filage de l’Acte 3 du spectacle Une Épopée que nous avions eu la chance d’aller voir au Théâtre du Bateau Feu. Mais maintenant, que nous avions eu un petit aperçu de l’histoire qui nous attendait, je voulais savoir la suite... et le début !


Mais avant de parler du spectacle par lui-même, revenons un petit en arrière... quand Monsieur Engloo, notre professeur de Théâtre, nous a présenté le spectacle pour la première fois et qui nous a annoncé que la pièce durait 6 heures, j’ai eu un peu peur... je me suis dit : « Oula ! ça va être long ! » Et à vrai dire, j’ai été agréablement surprise, parce que je n’ai pas trouvé ça long du tout. Le spectacle dure en réalité 4 heures avec des entractes de une demie-heure et de une heure pour celui du milieu, et j’ai trouvé que c’était un petit peu comme regarder une série, chaque acte dure une heure, chaque épisode dure une heure.


Parlons, maintenant de l’histoire et de ses personnages : j’ai trouvé que c’était une histoire très touchante et intéressante. Elle parlait de Dénèbe et de Caillou, un frère et une sœur qui vivent avec leurs parents dans une parcelle disposant d’un jardin et d’une maison totalement coupée du reste du monde. En réalité, ce sont les parents qui font croire à leurs enfants que en dehors de Clypsèdre (le nom de leur parcelle), c’est le Grand Rien. Les enfants et leurs parents vivent en harmonie, le père de famille raconte à ses enfants des légendes liées aux 4 éléments de la Terre : le feu, l’air, l’eau et la terre et dont il faut prendre soin. Mais un jour Dénèbe va surprendre une conversation entre ses parents et va découvrir qu‘il y a un autre monde derrière les murs de Clypsèdre et elle va alors décider de partir à sa découverte suivie de son frère. Ils vont y faire de nouvelles rencontres et surtout beaucoup de nouvelles découvertes ! Quand ils vont rentrer chez eux, ils vont retrouver leurs parents transformer en graines et vont alors repartir dans le « Grand Vide » (qui ne l’est plus tellement d’ailleurs), à la recherche de terre fertile où faire pousser leurs parents. Mais au fil de leur Épopée, ils vont se rendre compte que la Terre est totalement affaibli et qu’il faut prendre soin d’elle ainsi que de ses quatre éléments, d’où le rapport à la légende de leur père et le côté un peu fantastique/merveilleux de l’histoire. Je dirais sans hésiter que mon personnage préféré est celui de Mister Terreur, qui symbolisait la peur des deux enfants dans le « Grand Vide », même si ce n’est pas celui qui est le plus engagé dans l’écologie etc... C’est vraiment le personnage qui ramène une touche d’humour et il me faisait vraiment beaucoup rire.

Je trouve ça super que l’histoire parle de l’écologie, du réchauffement climatique et de notre planète en général... c’est un sujet éminemment important dans notre société actuelle et c’est tellement essentiel de sensibiliser la population à ce sujet. La pièce est ouverte au grand public et adaptée pour le jeune public sans être pour autant « bébé » ou niais. Le message est apportée de façon très imagée, enfantine avec aussi une certaine dimension fantastique voir plus dans le style du merveilleux, avec les légendes sur les 4 éléments etc... je pense que c’est une bonne manière de l’amener, cela permet d’en parler en douceur et de pouvoir l’adapter au plus jeune public qui doit être sensibiliser à ce sujet. Lors de la représentation, il y avait les élèves de l’option théâtre des différents lycées du Dunkerquois mais il y avait aussi des élèves d’école primaire. Et, à vrai dire, c’était marrant de voir comment il réagissait à l’histoire, aux personnages, on sentait que ça leur plaisait, qu’ils étaient immergés dans l’histoire, c’était très amusant !


La scénographie de la pièce était également très intéressante, j’ai particulièrement apprécié celle de l’acte 1 où il y avait tout un jeu d’ombre et surtout le décor de la maison familiale fait en miniature et vidéoprojeté en direct sur une grande toile en forme de maison disposée au milieu de la scène et devant laquelle les comédiens jouaient. Ce dispositif apportait, je trouve, un véritable mouvement entre chaque scène et des transitions originales. Pendant cet acte, le décor changeait souvent et il est vrai que cet agencement du décor permettait de le changer souvent sans problème.

(Petite photo annotée de la scénographie de l’Acte 1, que j’ai pu prendre avant le début du spectacle :





Ce que j’ai trouvé aussi très intéressant, c’est l’acte 3. Comme je l’avais expliqué dans la scène précédente, nous avions eu la chance d’en voir une partie lors d’une répétition publique à laquelle nous avions pu assister. C’était intéressant de voir les changements entre la répétition et la représentation alors qu’il n’y avait seulement 10 jours d’écart entre les deux. Par exemple, une scène entière a été rajoutée, avec la population vivant dans des bulles individuelles d’oxygène pur pour éviter toute contamination, toute maladie et par conséquent toute pandémie.... (petit clin d’œil au Covid-19 ;)). Ou encore des changements sur le décor, comme je l’expliquais dans la Scène 1, dans une scène de l’acte 3, le décor composé à la base d’arbres qui ont été enlevé pendant la répétition pour ne pas être remplacés durant celle-ci, ont finalement été échanger contre la grande marionnette oiseau faisant son apparition dans l’acte 3 et servant de « décor » dans une des scènes suivantes.


Pour finir, parlons d‘une autre expérience inédite que nous avons pu essayé pendant cette pièce ou plutôt pendant le deuxième entracte, qui durait une heure : la sieste sonore ! On nous a prêté des casques et pendant une dizaine de minutes, nous avons pu nous détendre sur, tout d’abord, des bruits de mer puis ensuite, sur la voix d’un homme qui nous racontait une histoire en lien avec l‘acte 3 que nous allions voir juste après. J’ai trouvé ça un petit peu particulier et intriguant mais à vrai dire, cela nous permettait de nous replonger dans l’histoire mais à l’aide de notre imagination et seulement notre imagination puisque nous avions que le son.


J’ai vraiment été agréablement surprise par cette première pièce que nous sommes allés voir et honnêtement, j’ai hâte d’aller voir en d’autres !


A très vite pour de nouvelles aventures,

Gaïa :)




© 2020 - 2021 - 2022 - 2023 By Gaïa Hauduc-Cordier.

bottom of page