Après de riches vacances de la Toussaint, notamment remplies d’un stage au Bateau Feu nommé « Bunker » (qui fera l’objet d’un article à part prochainement), nous avons repris nos séances de pratique semainières.
Les bonnes habitudes ne se perdent pas, nous avons commencé cette nouvelle séance par notre, maintenant célèbre, rituel : la douche !
Nous avons continué avec un exercice de concentration : nous nous sommes mis en cercle et chacun notre tour nous devions dire soit un jour, soit un mois. Un élève sur deux devait dire un jour, et un élève sur deux devait dire un mois. Voici un petit schéma pour que ce soit un petit peu plus clair :
J’ai trouvé que c’était un très bon exercice de concentration pour commencer une nouvelle séance. Il fallait se souvenir de ce qu’avait dit l’avant-dernière personne avant nous pour pouvoir répondre correctement. Au début, ce n’est pas toujours évident. Puis rapidement, on comprend qu’il faut juste suivre ce que dit l’avant-dernière personne avant nous et ne pas prêter attention à ce que dise les autres. Nous avons ensuite fait le même exercice avec les lettres et les chiffres.
L’exercice que nous avons fait par la suite s’appelle « Moi, je veux mourir sur scène ». Mme Declerck désignait un « tueur ». Cette personne était chargé de faire un discret clin d’œil à un autre membre du groupe et celui-ci devait tout simplement mourir de la façon qu’il souhaitait, dramatique ou non, quelques temps après. Au moment du « décès », le reste du groupe se rassemblait autour de la victime pour désigner un présumé tueur. J’ai été désigné une fois « tueuse » sans être démasquée et j’ai été une fois « tuée ». Quand j’ai été « tuée », j’ai « fait ma mort » trop tôt. En fait, je l’ai fait… juste après avoir reçu le clin d’œil, ce qui ne laissait pas vraiment de chance à la tueur/tueuse pour ne pas être découverte. Et en plus après j’étais littéralement « morte de rire », ce qui n’est pas vraiment réaliste pour une personne qui vient d’être tuée.
Ensuite, nous avons révisé le monologue de Sirènes de Pauline Bureau que nous avions commencé à travailler avant les vacances. Nous devions l’apprendre par coeur, mais je dois tout de même avouer que je ne le connaissais pas bien. J’ai eu quelques blancs. C’est notamment pour cela que je n’ai pas apprécié ma prestation. Toutefois, j’ai beaucoup aimé l’interprétation de Fantine, elle était très naturelle même si l’on sentait qu’elle voulait faire bien en n’oubliant pas une ligne de son texte. Elle s’est vraiment approprié le texte.
Enfin, nous avons terminé la séance en faisant une improvisation sur une femme qui a marqué l’histoire et sur laquelle nous devions travaillé pendant les vacances. J’avais choisi de travailler sur Alice Guy, la première productrice et scénariste. C’est notamment elle qui a réalisé la première fiction de l’histoire du cinéma « La Fée aux choux ». Nous devions donc improviser une courte scène sur la femme que nous avions choisi. J’avais pris le parti pris d’incarner Alice Guy et de faire comme si elle racontait son histoire à un écrivain ou un journaliste. Ce n’était peut-être pas le choix le plus… divertissant pour le public. En écrivant ces quelques lignes, je pense qu’il aurait pu être plus intéressant de faire une scène à propos d’Alice Guy quand elle travaillait ou quand elle s’est fait rejetée du monde cinématographique etc…
A bientôt pour de nouvelles aventures théâtrales !
Gaïa :)