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Acte I, Scène 6 (Pratique) : parcours du combattant et réunions parents-profs

Gaïa Hauduc-Cordier

Dernière mise à jour : 21 déc. 2021


Aujourd'hui, nous n'avons pas eu cours dans la salle de conférence comme habituellement. Nous avons "déménagé" pour aller dans ce qu'on appelle "le studio", une salle de répétition du Bateau Feu. La salle est géniale : l'espace est grand, le parquet est plus confortable que le carrelage de la salle de conférence, et puis avoir cours au Bateau Feu c'est quand même super stylé hehe !





Plus sérieusement, après avoir découvert ce nouvel espace, nous avons effectué notre échauffement habituel, c'est-à-dire : la douche, mais aussi un nouvel exercice : le parcours du combattant. On va pas se mentir, c'est pas mon exercice préféré. Nous sommes en fil indienne, la personne de devant mène les autres et leur fait faire ce qu'il veut (souvent des exercices assez sportif) C'est un exercice... crevant ! On s'échauffe bien, c'est sûr, mais à la fin on est épuisé.



Ensuite, après avoir fait deux autres exercices "d'échauffement" (de la voix surtout), nous avons fait un nouvel exercice d'improvisation autour des émotions cette fois-ci.

Nous sommes dans une salle d'attente, lors d'une réunion parents-profs : l'un de nous est joyeux, l'autre est en colère, un autre a peur et un autre est triste. Toutes les 30 secondes, nous changeons de chaise et donc d'émotion. De plus, nous ne sommes pas tous dans la salle d'attente en même temps, nous arrivons un par un, donc, par exemple, cela fait : 1 personnage - 2 - 3 - 4 - 3 - 2 - 1 (avec 30 secondes pour chaque scène).

Ce n'est pas un exercice facile, car quand on est tout seul, il faut savoir meubler sans avoir quelqu'un pour nous répondre ou nous lancer une perche. Et d'un autre côté quand on est à 4, il faut laisser tout le monde parler et exprimer son émotion sans oublier de rester dans sa propre émotion. Par exemple, quand


j'ai été sur le siège de la peur, je suis plus partie dans l'expression de l'angoisse, ce qui ne correspondait pas du tout. Aussi, il fallait que l'on comprenne pourquoi nous ressentions telle ou telle émotion. Ce qui n'est pas toujours facile, on doit comprendre pourquoi on est super heureux d'être dans une réunion parents-professeurs. Personnellement, pour ce qui est de la joie, je n'ai pas réussi à poser un contexte, mais dans la tristesse, j'étais plus "inspirée" et j'ai réussi à poser un contexte, pas forcément très philosophique, mais il y en avait un.

Pour ce qui est du groupe, je trouve que c'est un exercice intéressant dans le sens qu'il nous permet de travailler l'interprétation à 4 : il faut donner la parole à tous le monde, laisser tous le monde exprimer ce qu'il a dire et ce n'est pas toujours évident. Mais déjà au bout du deuxième essai, je trouve que nous nous en sortions un peu mieux.


Enfin, nous avons retravaillé le monologue de "Sirènes" de Pauline Bureau. Nous avons commencé à l'apprendre par coeur. Défi pour les vacances de Toussaint : apprendre l'entièreté du texte par coeur.


C'était donc déjà la dernière séance avant les vacances d'automne. Toutefois, ces vacances seront aussi très théâtrales puisqu'avec Fantine, nous participons à un projet participatif, nommé "Bunker", proposé par le Bateau Feu en partenariat avec la Compagnie l a c a v a l e et le metteur en scène Thomas Piasecki.



A bientôt pour de nouvelles aventures théâtrales,


Gaïa :)

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